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Dynamiser l’agriculture bio pour répondre à une demande en hausse

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Dans la logique des engagements adoptés lors du Grenelle de l’Environnement visant à convertir 6 % de la SAU (Surface Agricole Utile) d’ici 2012 contre 2 % actuellement, l’agriculture biologique française semble gagner du terrain. D’après l’Agence Bio (1), le nombre d’agriculteurs bio aurait triplé et les surfaces cultivées auraient été multipliées par cinq par rapport à 1995. Evoluant différemment selon les secteurs, elle présente un bilan positif dans les domaines de la viticulture, du maraîchage et des plantes aromatiques, et « se débloque » dans le secteur laitier. Conséquences de cette percée, de nombreuses denrées bénéficient aujourd’hui d’une alternative biologique : viandes, poissons, fruits et légumes, céréales, épicerie, plats préparés… En outre, elles sont de plus en plus accessibles, gagnant de multiples réseaux de distribution depuis les magasins spécialisés tel le réseau Biocoop jusqu’aux moyennes et grandes surfaces, en passant par les marchés et artisans-commerçants.

Les seules à faire encore preuve de frilosité face à la conversion au mode biologique sont les grandes cultures. Jouant pourtant un rôle clé, leur réticence handicape fortement les transformateurs de France, lesquels ont d’importants besoins en céréales et oléo-protéagineux bio. Face à la demande croissante des consommateurs, on estime que la filière biologique pourrait venir à manquer de produits à transformer dans deux à quatre ans.

Aussi, pour revenir au premier rang des pays européens en matière d’agriculture biologique telle qu’elle le fut dans les années 1990, la France doit travailler à dynamiser sa production biologique. Pour y parvenir, on agit en amont en misant sur l’information, les formations et les aides mises à disposition des producteurs décidés à adopter le bio. Dans le cadre du Plan de Développement Rural, ils peuvent ainsi bénéficier d’une aide à la conversion, versée sur une période de cinq ans. A cela s’ajoutent des aides complémentaires dont l’aide à la certification, proposées au gré des régions et des départements. Figurant parmi les 6 régions comptant plus de 1 000 exploitations certifiées bio (2), le département du Vaucluse s’est distingué par ses résultats probants, enregistrant une hausse de 17 % de ses exploitations certifiées. Un succès qui s’explique en partie par la mise en place de formations collectives. En 2008, cinq sessions de trois jours ont ainsi permis d’initier une cinquantaine d’agriculteurs à la bio, parmi lesquels 33 ont ensuite déposé un dossier de conversion.

Si la situation se veut prometteuse, elle reste fragile comme en témoigne la nouvelle réglementation européenne en matière d’agriculture biologique, adoptée en juin 2007 et entrée en vigueur le 1er janvier dernier. Marquant certaines avancées, notamment l’intégration de l’aquaculture, du vin, des algues et des levures biologiques, elle fait également preuve d’une tolérance potentiellement préjudiciable. Ainsi, bien que l’utilisation d’OGM soit strictement interdite dans la production biologique, leur présence accidentelle dans l’alimentation biologique reste tolérée dans la mesure où elle ne dépasse pas le seuil de 0,9 %.

Cécile Cassier
1- L’Agence Bio est un groupement d’intérêt public qui rassemble le Ministère de l’Agriculture et de la Pêche (MAP), le Ministère de l’Ecologie (MEEDAT), l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture (APCA), la Fédération des coopératives agricoles (Coop de France), la Fédération Nationale d’Agriculture Biologique des régions de France (FNAB) et le Syndicat national des transformateurs de produits naturels et de culture biologique (Synabio).

2- PACA, Rhône-Alpes, Midi-Pyrénées, Pays de la Loire, Languedoc-Roussillon, Aquitaine.
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Les bons outils font les bons… agriculteurs

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Pour le matériel agricole en général qu’il s’agisse d’une moissonneuse batteuse ou d’une tondeuse en passant par les outils, que l’on soit particulier ou professionnel, avons-nous besoin impérativement d’acheter du neuf ?

Faut-il forcément passer par la case Grande Surface de Jardinage/Bricolage pour acheter sa tondeuse ? Pourquoi ne pas privilégier un vieux tracteur à une neuve tondeuse autoportée ? De la même manière, le matériel agricole en général, coute cher, tracteur, benne agricole, moissonneuse batteuse, avec les années, ces engins offrent des technologies de plus en plus pointues, pour des prix de plus… mirobolants.

Cependant, depuis plusieurs années il existe un site spécialisé pour découvrir les annonces de tracteurs agricoles ? Il s’agit du site Agriaffaire, le lieu dédié à l’achat et à la vente de matériel agricole, viti-vinicole, forestier et de motoculture, qu’il s’agisse de matériel neuf ou d’occasion.

Fondé en 2000 par trois agriculteurs français, ce site est la plateforme d’annonces d’achat et de vente de matériel agricole d’occasion comme neuf. Offrant de multiples possibilités et méthodes d’achat et de vente, il met aussi à disposition des vendeurs et acheteurs, un Observatoire des prix pour permettre à chacun d’évaluer les fluctuations et les prix moyens des principaux matériels agricoles.

Outre l’observatoire, parmi les nombreuses bonnes idées  qui animent ce site, se trouve la rubrique dédiée aux épaves, une sorte de « casse » pour y chiner en ligne les pièces mécaniques,  comme vous pourrez le constater en cherchant à en savoir plus sur les modèles.

Près de 300.000 machines y sont commercialisées, cela va du matériel peu utilisé à des pièces de collection toujours en état de marche. De l’arracheuse de pomme de terre dernière génération en passant par le tracteur de 1958, vous y trouverez un vaste choix pour répondre à tous les besoins.

 

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De l’engrais dans mes toilettes

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Dans le monde de demain, l’eau deviendra (si elle ne l’est pas déjà) la plus importante des ressources. Réfléchir dès aujourd’hui à des solutions pour l’économiser apparaît comme une sage solution. Interdire de laver sa voiture ou de remplir sa piscine en période de canicule font déjà partie des solutions, mais il s’agit de mesures d’urgence, pas de prévention. D’après le centre d’information de l’eau, l’un des postes où les économies d’eau pourraient être les plus spectaculaires, ce sont les toilettes, qui engloutissent 20% de notre consommation quotidienne.

La solution des toilettes sèches existe, mais il faut bien reconnaître que nombre d’entre nous pouvons bloquer sur le principe (recouvrir ses déjections de sciure, les récupérer et les composter), y voyant un manque d’hygiène rédhibitoire. Des étudiants britanniques imaginaient eux économiser l’équivalent du volume de 26 piscines olympiques chaque année en encourageant simplement leurs camarades sur leur campus universitaire d’uriner dans leur douche le matin, sans passer par la case toilettes. Même problème, cela peut poser un problème d’hygiène à la majeure partie de la population. En revanche, la solution de récupérer l’urine des toilettes pour la transformer en engrais devrait être plus facilement acceptée. Après tout, c’est comme cela que nous produisons des engrais naturels depuis des siècles, grâce aux rejets des élevages agricoles.

Toopi Organics, une société française, travaille sur un procédé qui permettrait d’économiser de substantiels volume d’eau potable, dont 200 milliards de litres sont pollués chaque année en France dans nos toilettes. L’idée est simple et comprend 3 étapes :

  • récupérer l’urine, qui est naturellement riche en azote, phosphore et potassium (3 nutriments qui favorisent la croissance des plantes) pour le dépolluer d’abord en filtrant les résidus médicamenteux et hormonaux. Les festivals, les collectivités et les laboratoires d’analyse sont ciblés comme « sources » dans un premier temps.
  • enrichir l’urine nettoyé en micro-organismes pour améliorer son potentiel fertilisant pour les plantes.
  • distribuer cet engrais 100% biologique dans des coopératives agricoles ou auprès des fabricants d’engrais bio.

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Des tests sont actuellement en cours pour valider le procédé de Toopi Organics, et dès qu’ils se seront avérés concluants, le produit de leurs recherches devrait être disponible à la vente.

Vous ne regarderez plus jamais vos toilettes de la même façon…

Photo : www.toopi-organics.com

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Ensemble avec les labels MSC et ASC pour la Semaine de la Pêche Responsable

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A l’occasion de la deuxième édition de la semaine de la pêche responsable (19-25 février), différents protagonistes se mobilisent pour mieux sensibiliser le public à la nécessité de préserver les ressources aquatiques et les écosystèmes marins. Venez découvrir deux labels qui offrent la possibilité de faire le bon choix de produits pour préserver l’environnement.

Une semaine pour sensibiliser

Chaque année dans le monde, une personne consomme en moyenne 20 kg de poisson par an, soit près de deux fois plus qu’il y a 50 ans. En conséquence, 90 millions de tonnes de poisson sont capturées chaque année, selon la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture). Les limites des ressources océaniques sont presque franchies et les mauvaises pratiques, la surpêche ou la pêche illégale vident nos océans. Dans son rapport 2017 sur les impacts environnementaux, le MSC précise que la démarche invitant les consommateurs à privilégier les produits de la mer labellisés durables incite les pêcheries à améliorer leurs pratiques pour répondre aux critères environnementaux du MSC.

C’est pourquoi La semaine de la pêche responsable donne l’occasion aux consommateurs de mieux comprendre les enjeux de la pêche durable et de l’aquaculture responsable. Mais aussi de mieux comprendre les solutions qui sont proposées. Retrouvez l’appel à action en suivant ce lien

 

Lors de vos achats, vous aussi, vous pouvez avoir un rôle actif.

Les lables MSC et ASC vous permettent d’identifier rapidement et facilement les produits qui sont respectueux des ressources marines et des écosystèmes. La prochaine fois que vous aurez envie de poisson, n’oubliez pas de chercher les deux logos bleu et vert dans les rayons :

Label MSC

 

Des entreprises qui encouragent la consommation responsable des produits de la mer

Supermarchés, marques, restaurants collectifs, fournisseurs… soutiennent eux aussi la Semaine de la pêche responsable avec le MSC et l’ASC. Ces acteurs participent également activement auprès des consommateurs, puisqu’ils représentent une quantité importante de prises de poissons capturés, et sont donc essentiels à la préservation de la biodiversité marine. Tout au long de la semaine, ces entreprises sensibilisent eux aussi à l’importance des labels MSC et ASC auprès du grand public. Demandez plus d’information à ce sujet dans votre magasin !

 

Pour plus d’informations sur la Semaine de la Pêche Responsable, rendez-vous sur le site internet du MSC

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